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petitponet

26 août 2008

Fin d'été

lavaux2web

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4 juin 2008

Naomi klein - la stratégie du choc

Naomi klein - la stratégie du choc
Vidéo envoyée par masesami

La stratégie du choc La montée d'un capitalisme du désastre Naomi Klein - éditions Actes Sud Qu'y-a-t-il de commun entre le coup d'état de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l'effondrement de l'Union soviétique, le naufrage de l'épopée Solidarnösc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l'Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri-Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l'année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux - Abou Ghraib ou Guantanamo, aujourd'hui ? Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l'avènement d'un « capitalisme du désastre. » Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller, No Logo (Actes Sud, 2001) Naomi Klein dénonce, ici, documents à l'appui, l'existence, depuis plus d'un demi-siècle, de stratégies concertées pour assurer la prise de contrôle de la planète par les multiples tenants d'un ultralibéralisme qui a systématiquement mis à contribution crises, désastres ou attentats terroristes - et qui n'a pas hésité, du Chili de Pinochet à Guantanamo - à recourir à la torture sous diverses formes pour substituer aux acquis des civilisations et aux valeurs de démocratie la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation. Rédigée dans une langue efficace, tonique, directe, traquant les zones d'ombre, identifiant responsables et bénéficiaires d'une marchandisation de la terreur dont les conditions peuvent, le cas échéant, se voir créées de toutes pièces, cette histoire secrète du libre marché souligne l'inquiétant avènement d'un « capitalisme du désastre ».

15 avril 2008

JO de Pekin.

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6 septembre 2007

Il me faut une boite de primperan svp...

les_radicaux_valaisans_declarent_la_guerre_a_l_udc
Toujours plus loin dans l'horreur, la nausée me reprend. A gauche, la derniere affiche de l'UDC, a droite, la réponse du parti radical suisse, illisible, incompréhensible. Mais que ce passe t'il ?!
Tout se passe comme si chacun renchérissait dans l'horreur, le cynisme et l'insupportable. A ce jeu, l'UDC est champion toute catégorie.
Tout d'abord, cette nouvelle affiche. Elle met en scène des musulmans qui prient devant un monument, qui pourrait se trouver aussi bien en Suisse qu'en Turquie. Evidemment montée de toute pièce, la manipulation de l'opinion est bien là. L'étranger stigmatisé, la religion musulmane encore une fois montrée du doigt comme étant l'origine de tous nos problèmes.
Ensuite, une autre initiative de l'UDC, toute aussi nauséabonde. Des jeunes danseurs de Hip-Hop, mineurs pour certains, ont été engagés par une agence de pub pour participer a un clip sur la violence. Les jeunes naïfs, croyant tourner un film contre la violence se sont retrouvés dans un clip de propagande stigmatisant les jeunes, les étrangers, les femmes voilées, diffusé sur internet. Le clip est un outrage, le procédé scandaleux.
Jusqu'ou iront ils dans la provocation ? Sur le site de l'UDC, on peut jouer a éjecter des moutons noirs a coup de sabot. l'UDC, depuis quelques années, milite pour que soient levées les lois antiracisme. Mais elle ne sont toujours pas levées, alors utilisons les !
Quand a cette contre-affiche, elle procède du même principe : la provocation. Oui, la campagne du parti UDC rappelle les heures les plus noires de l'histoire allemande, oui, l'UDC ne se cache pas pour faire de la propagande, mais pour s'opposer, est-ce bien nécéssaire de faire pire ? Ne faut-il pas laisser s'exprimer le peuple, justement, le laisser débattre, choisir, plutôt que de le prendre en otage, le menacer, lui faire peur ?
Bon, pour finir sur une note plus gaie, plus positive, revoici la carte postale vivante de l'île des pins, pour ramener un peu plus de sérénité chez celles et ceux, qui comme moi, ont envie de vomir...


6 septembre 2007

carte postale.


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Vidéo envoyée par petitponet

Pour vous reposer, fermez les yeux, et imaginez une île au milieu du Pacifique Sud, vous êtes seuls sur la plage, l'air et doux,et les vagues de l'Océan, calmées par la barrière de corail, viennent tranquillement effleurer le sable fin. Fermez les yeux. Vous y êtes.

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28 août 2007

Le vilain mouton noir...

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La xenophobie et le populisme n'a pas de frontières. Je me rappelle avoir vu en Nouvellle-Caledonie un tag disant " Les étrangers dehors : la Kanaky aux kanaks". Les suisses de l'UDC font de même avec cette affiche qui me donne la nausée. On y voit un mouton blanc chasser a coups de pied un mouton noir, sous l'oeil rassuré de deux autres moutons blancs. Dans un pays démocratique comme la Suisse, une telle affiche ne peut exister sans un message politique plus nuancé. Alors voilà le programme politique de l'UDC, ils veulent, disent-ils, renvoyer les étrangers ayant commis des fautes en Suisse. En soit... La France expulse déjà de nombreux étrangers, sans qu'ils n'aient d'ailleurs commis de fautes, et ce avec une violence rappelant les raffles des années noires. Mais bon, revenons à nos moutons, car ce sont bien eux qui me posent problème. En effet, sur cette affiche, aucune mention de ce fameux programme, a part l'image brutale de trois blancs chassant un noir du pays. Quel est donc le message que veux faire passer l'UDC a travers cette affiche ? Si l'on s'en tient à l'image, elle dit, pour plus de sécurité, les moutons blancs doivent chasser les moutons noirs a coup de sabots. Elle ne dit pas, chassons les moutons qui font des bêtises dans le troupeau. Cette affiche donne la nausée pour deux raisons, la première, l'image en elle même, la deuxième, le programme extrémiste de l'UDC.
L'UDC n'aurait évidemment pas eu le courage de mettre en affiche trois hommes blonds, forts, et sains, chassant un homme noir, sale, et effrayant. Pourtant, c'est bien cela que l'affiche montre, même a travers " l'allégorie" de l'animal. Allégorie bien mal choisie a mon avis, le mouton me fait penser au troupeau un peu bête qui fonce tête baissée sans réfléchir, en suivant le leader, capable, s'il le faut de se jetter après lui du haut d'une falaise pour échapper au grand méchant loup... Pas très flatteur, cette allégorie du mouton blanc utilisée par l'UDC pour parler au peuple Suisse.
Le programme. Ce qui n'est pas dit dans l'affiche, mais qui est expliqué dans les journeaux. Les étrangers deviennent personna non gratta dès lors qu'ils commettent une faute, il faut les expulser, par la force saine du peuple, ou du troupeau. Voilà qui me fait réfléchir. Si moi, étranger, je me mettais à militer dans une association pour la protection des droits des moutons noirs, deviendrais-je, aux yeux des leaders du troupeau, persona-non-gratta? Evidemment. Je deviendrai moi aussi un mouton noir.
Ou en serait la démocratie si un parti tel que l'UDC arrivait au pouvoir ?
D'autant, qu'il me semble avec mon regard d'étranger, que le 1°Aout, jour de la fête nationale, ce sont bien des Suisses, qui se battent avec la police pour défendre, une " Suisse plus sûre...".
Je tient, pour conclure, à dire que je ne stigmatise pas la Suisse. Ce discours, on l'entend un peu partout dans le monde, en Europe. C'est un vieux, un très vieux discours, qui remonte à la nuit des temps, un sentiment très humain : la peur de l'étranger.
Cette affiche écoeurante fait du bruit ici, créant un débat dans les journeaux, et il est fort a parier que la propagande de l'UDC ne passera pas. Espérons...

10 août 2007

Jeff chez les Helvètes.

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Hello tout le monde. Quelques jours de silence, le temps d'un atterissage en douceur dans les pays des montagnes et des verts paturages. Pas de " jet lag", ni de bouleversement, c'est comme si je n'étais jamais parti. Impression bizarre... Ai-je révé ce voyage ?
Je suis arrivé Jeudi dernier a Geneve, et je vis maintenant dans une jolie maison de la campagne Vaudoise. Les premiers jours ont été pleins de soleil et de chaleur. Ensuite, il est tombé des trombes d'eau, une sorte de mousson, et il a fait très froid. Il a même neigé en montagne, le col du Grand-St-Bernard est même fermé. Mais j'ai quand même pu goûter avec délice aux joies des longues soirées estivales. L'accueil en Suisse a vraiment été chaleureux.
Ce Week-End nous avons flané, Cilgia et moi, sur les bords du lac. Côté Suisse, puis côté Français, avec le bateau. Je n'ai pas embrassé le sol de la patrie. Juste a un moment, je me suis dit " tient, je suis de retour en France". Je tient a vous rassurer, vous qui êtes encore en Caledonie, Il n'y a pas encore de statue en bronze sur les bords du lac montrant Sarkozy sur un fier destrier, pointant du doigt l'autre rive d'un air martial. ça viendra peut-être, vu comme il semble mégalo le gars...

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31 juillet 2007

lettre a Charly.

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Ce dernier post avant mon départ est dédié a Charly, le collègue de Nico, que je connais très peu, mais qui m'a touché. Ce matin, nous avons pris le café ensemble sur la terrasse de notre maison de Rivière-Salée. J'ai ressenti le désarroi et l'amertume dans ses paroles. Et je le comprend. Lui qui milite, lui qui veut que les choses changent, lui qui ne veut que le meilleur pour son pays, voit que le pouvoir reste toujours entre les même mains, pas toujours très propres.
J'espère que ce message, Charly, vas te redonner un peu d'espoir.
Tes frères, Charly, ne son pas tombés pour rien. Tu le sait mieux que personne, mais je ressent le besoin de te le dire.
Je suis arrivé ici il y a 5 mois, poussé par un rêve de gosse, de partir loin de chez moi, à la découverte, à l'aventure.  Ces 5  mois passé ici ont changé mon regard, même si je n'ai fait qu'effleurer les choses.
Ton pays va connaitre dans les prochaines années de grands bouleversements, et j'ai entendu les questions, parfois celles qui dérangent. Cet avenir, il est entre nos mains, nous les jeunes. Toi ici, moi là-bas.

Je vais reproduire ici les propos d'un vieux au centre culturel Tjibaou, qui de colère et d'amertume mélée a conclu la visite du chemin Kanak en ces termes :

" Nous avons parcouru ce chemin avec vous, jusqu'ici, devant le centre Tjibaou, symbole pour nous de la renaissance de la culture Kanak. Vous êtes là, nous ne l'avons pas choisi, mais le fait est que nous devons désormais vivre avec vous. Nous avons parcouru ce chemin vers vous pour vous dire qu'avant votre arrivée, nous existions déjà, que notre culture existait déjà. A vous, maintenant, de parcourir le chemin dans l'autre sens, pour aller vers nous."

Je me trompe peut-être dans l'interprétation de ces propos, mais j'ai ressenti le même desespoir que j'ai ressenti avec toi ce matin. Le desespoir du vieux militant qui s'est battu dans sa jeunesse et qui ne voit pas les choses bouger.

Je suis venu ici, et j'en ressort changé a jamais. Changé par ces mots, reçus en pleine face, mais aussi changé par les regards, les rencontres avec les gens des tribus, ou ici, a Nouméa, avec les patients que j'ai soigné. Cela je ne l'oublierai pas, Charly, et c'est là ce que je vais ramener en France. C'est une victoire, bien mince, je te l'accorde, mais n'est ce pas les petits ruisseaux qui forment les grandes rivières?

Je sait désormais la beauté de ton pays et de sa culture. Je sait aussi les spoliations, le piétinement de ta culture, les vexations, les privations. Je sait le massacre de la grotte d'Ouvéa, les executions sommaires faites par l'armée française dans les années 1980. Je sait aussi que dans le regard de ces enfants qui jouent dans l'eau a Maré, il y a une demande de reconnaissance, et l'espoir de grandir en paix.

C'est tout cela que je ramène avec moi.

Tata Charly, et à très bientôt.

" Hasta la Victoria, Siempre..."

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31 juillet 2007

Un dauphin pour me dire au revoir...

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Hier soir, après une journée de Soleil et de douceur comme il n'en existe qu'ici, je suis allé boire un verre entre ami à la Bodega del Mar, a l'Anse Vata, Nouméa.
Ce bistrot très " zoreil", est construit sur un ponton, face au lagon. Ouvert sur le large. C'est bon de s'y retrouver le soir, au coucher du soleil. Mais là, cet apéro avait un petit goût d'aurevoir, je décolle demain dans la nuit, pour un long voyage jusqu'en Suisse.
Soudain, alors que je sirotais mon verre, un aileron apparait dans la lumière, face à nous. Un dauphin ! Moment magique, avec 2 ou trois dauphins qui chassent sous nos yeux émerveillés. Ils passent, repassent, eux aussi prennent leur apéro d'aiguillettes.
Je les ai vu de très prêt, j'ai vu son petit oeil malicieux nous observer... J'en avait déjà vu plusieurs jouer devant le voilier de Jacques vers l'ilôt Maître, mais de plus loin. L'un d'eux avait fait une pirouette au dessus des flots.
Et c'était beau, un moment qui restera gravé là, au fond de mon coeur, comme tant d'autres que j'ai vécu ici, depuis 5 mois.
Belle conclusion. Merci les dauphins !
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3 juillet 2007

Esmeralda.

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Pour être honnête, Nouméa n'est pas ce que l'on peut appeler une ville animée... Pourtant, c'est la seule ville digne - d'autres préfereront indigne- de ce nom en Caledonie. Pour trouver une autre ville, il faut faire 1500 Km, et aller a Sidney, ou Brisbane. Peu d'animation donc. Alors, lorsque l'Esmeralda, navire école de la marine chilienne pointe le bout de son étrave dans la rade, tout le monde se presse pour admirer cette belle goelette de 4 mats. A bord, les marins se font photographier en compagnie de belles nouméennes endimanchées comme ils se doit. A terre, les marins ne font pas mentir le vieil adage " une femme dans chaque port", et dansent avec lesdites nouméennes, sur le pont de la Bodéga del Mar, collé-serré...
Bref, en bon Nouméen, je suis allé voir le beau bateau moi aussi. Tout d'abord par la mer, avec Jacques, mon moniteur de voile. Nous nous sommes approchés, et les marins nous ont rendu notre salut, comme le veux la tradition. Ensuite, je suis monté a bord, admirer les beaux grééments, les cuivres scintillants, la barre qu'il faut manoeuvrer a deux.
Rien que son parcours fait rêver : Valparaiso, son port d'attache, l'île de Paques, Tahiti, Brisbane, Sidney, Auckland, Nouméa, etc...
Entre Auckland et Nouméa, les chiliens ont essuyé une sacré tempête, dont la queue nous a atteint aussi, innondant une partie de la maison. J'ai préféré écoper et creuser des rigoles dans le jardin a minuit, plutôt que d'être en pleine mer, avec des creux de 10m, qui arrachent l'estomac des plus vaillant.
Je vous laisse en compagnie de l'HBE Esmeralda, qui en son temps a aussi servi de prison, sous Pinochet...

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Beaucoup sont morts, peu ont vaincu...

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